Voyage au Japon : Jour 4

Jeudi 18 juillet.

Aujourd’hui, c’est journée repos. Nous avons beaucoup marché et fait beaucoup de choses ces derniers jours, et nous sommes très fatigués. Donc, aujourd’hui, c’est une journée tranquille, où on ne se prend pas la tête, et on va visiter les alentours de la ville dans laquelle on est, Machida.

On a fait une grande grasse matinée, on s’est levé vers midi ! (On en avait bien besoin)

Au programme ce matin, enfin, ce midi : lessive. Il faut dire qu’on avait bien accumulé du linge sale ces derniers jours, alors c’était devenu urgent. Pendant que ça tournait, on a pris notre temps, sans se presser.
Ensuite, on avait prévu d’aller faire un tour en ville, histoire de manger un petit quelque chose et de profiter tranquillement de l’après-midi.

On a mis un petit moment à comprendre comment fonctionnaient les machines. En fait, on s’était complètement trompés : on avait mis nos vêtements dans le sèche-linge au lieu de la machine à laver. Au Japon, les machines à laver sont verticales, un trou par le dessus dans lequel on met les habits, alors qu’en France, on ouvre une porte sur le devant. Du coup, on s’est laissés avoir : ce qu’on pensait être la machine à laver, c’était le sèche-linge.
Bref, on a recommencé. Une fois qu’on avait compris comment tout lancer correctement, on est remontés dans la chambre pour finir de ranger un peu nos affaires, puis on est remonté lancer le sèche linge cette fois ci.

On a lancé une machine pour sécher le linge, environ 1h30 de programme, ce qui nous laissait largement le temps d’aller en ville pour manger et faire un peu de shopping.
Mais avant ça, on est redescendus dans le lobby, car on a eu un petit imprévu. La tante et la grand-mère d’Hibiki sont un peu malades, et elles nous ont demandé si on pouvait repousser notre arrivée. Elles ne voulaient pas nous transmettre ce qu’elles avaient, et ne souhaitaient pas non plus qu’on amène d’éventuels microbes avec nous — ce que je comprends tout à fait, surtout que sa grand-mère est assez âgée.

Du coup, on est allés au lobby pour voir s’il était possible de prolonger notre séjour ici. Tout s’est bien passé : ils ont accepté, on a payé le supplément, et voilà, c’était réglé.
On ne partira donc pas dimanche à Yamanashi comme prévu, mais mardi, le 22 juillet.
Une fois tout ça organisé, on est partis tranquillement en ville pour le repas de midi

Il y avait une boutique que je voulais absolument voir cet après-midi-là : Animate. C’est la boutique incontournable pour tous les otakus et fans de manga ou d’anime. On y trouve de tout : des goodies, des mangas, des CD, des posters, des pins, des porte-clés… Il y en a vraiment pour tous les goûts, et l’ambiance vaut à elle seule le détour.

Mais avant ça, on avait une autre mission : trouver un restaurant pour le déjeuner. Enfin… « déjeuner », il était déjà 13h30. Le vrai problème, ce n’était pas de trouver un endroit pour manger, il y en avait partout autour de nous, c’était de choisir. Il y avait tellement de possibilités qu’on était complètement perdus. On ne savait vraiment pas vers quoi se diriger.

Pour commencer, on a mis le GPS sur Google Maps en direction du magasin où je voulais aller, et on s’est dit qu’on allait chercher un restaurant qui se trouvait sur le chemin, histoire d’éviter de faire trop de détours.
Là, Hibiki a eu un éclair de génie, il s’est dit : « Attends, je veux t’emmener dans un restaurant de ramen, c’est une chaîne super connue au Japon qui s’appelle Ichiran, donc c’est vraiment une référence. »

Sauf que, quand on est arrivés, il y avait la queue, et on avait un timing un peu serré. Honnêtement, avec du recul, je ne sais pas si j’avais vraiment assez faim pour un gros ramen ce midi-là, parce que j’étais quand même un peu… pas barbouillée, mais on avait bien mangé la veille.

Du coup, on a décidé de changer. Et là, en face, dans la rue, on voit un magasin dont l’enseigne affichait des monjayakis. Je dis alors à Hibiki : « Il faut qu’on aille là, j’ai trop envie de goûter les monjayakis, ça a l’air trop bon ! »

Pour la petite anecdote, c’est un ami à Eglantine qui m’a donné envie d’en manger, quand il a ramené des snacks goût monjayaki à son anniversaire!

Donc, on arrive au restaurant, on s’installe, et c’est un petit endroit super sympa, avec une table équipée d’une grosse plaque chauffante au centre, un peu comme une plancha.

En fait, les monjayakis, c’est un peu comme des okonomiyakis, mais en version plus liquide. C’est-à-dire que ça ressemble plus à une pâte fluide, alors que l’okonomiyaki, une fois cuit, a plutôt la consistance d’une grosse crêpe.

On a tous les deux commandé une portion de monjayaki, au mentaiko, mochi. Le mentaiko, c’est des œufs de cabillaud, marinés dans une sauce épicée, un goût un peu piquant, un peu salé, très populaire au Japon.

Dans notre plat, il y avait donc du mentaiko, du mochi, qui est une pâte de riz gluant, souvent utilisée dans la cuisine japonaise, et aussi du chou, le tout mélangé à la pâte liquide du monjayaki.

Quand la commande est arrivée, une serveuse est venue, et nous l’a préparée, directement devant nous. Elle a installé tout ce qu’il fallait, et a fait la cuisson sous nos yeux, c’était vraiment sympa à regarder.

Une fois la cuisson terminée, elle a ajouté du fromage, en supplément, que j’avais demandé, par-dessus. Après, on a pu commencer à manger, dès que le fromage a commencé à fondre.

Un pur délice, c’était trop, trop bon.
Dès la première bouchée, la texture était étonnante, à la fois fondante, un peu collante, presque veloutée. Le mochi apportait ce petit côté légèrement élastique, qui se mêlait parfaitement au croustillant léger des morceaux de chou. Le goût du mentaiko, à la fois salé et piquant, relevait délicatement l’ensemble, sans jamais prendre le dessus.
Une harmonie parfaite entre chaque saveur !

Et en plus, c’était parfait, parce qu’on a mangé, et à la fin, je ne me sentais pas trop pleine, je n’avais pas l’impression d’avoir trop mangé.

Du coup, c’était parfait, parce que le soir, vers 17h30, le père de Hibiki allait venir nous chercher, pour nous emmener un petit peu au Chinatown du Japon, afin d’y manger le soir.

Je ne voulais donc pas trop manger le midi, et ça tombait vraiment bien.

Et là, c’était le moment tant attendu d’aller à Animate. J’attendais vraiment ce moment, parce que c’est un magasin qui m’avait l’air incroyable, à force de voir toutes les vidéos sur Internet.

Et en y allant pour de vrai, je confirme, les Japonais sont fous. Il y a des tonnes, et des tonnes de mangas à disposition, enfin, à l’achat quand même. Il y a plein de mangas différents, certains dont je n’avais jamais entendu parler, sûrement très populaires en ce moment.

Surtout des animés de chant, avec des personnages qui chantent, comme Idol Master, plein de choses dans ce genre. C’était vraiment, je pense, le paradis pour toute personne qui adore les mangas et les animés.

Je ne veux pas tout spoiler, mais on va dire que j’ai déjà commencé à acheter des souvenirs, surtout pour le frère et la sœur.

Par contre, il faut venir avec une petite veste, parce qu’à l’intérieur, il fait vraiment, vraiment froid. Moi, qui étais en petit t-shirt à manches courtes, heureusement qu’on n’est pas restés très longtemps, parce que l’alarme pour le linge a sonné, il a fallu aller récupérer notre lessive dans la buanderie de l’hôtel.

Mais vraiment, il fait froid, alors prenez un petit gilet au cas où, parce que la clim’, ça envoie sévère la bas.

Après ça nous sommes donc rentrés à l’hôtel pour récupérer la lessive et il était deja 16h passé.

Le père d’Hibiki avait prévu de venir nous chercher pour 17h30, afin d’aller à Yokohama, plus précisément à « China Town » pour y retrouver son frère et sa compagne, ainsi que la femme du père d’hibiki.

Une fois arrivés sur place, nous sommes allés les retrouver dans un restaurant chinois immense à la décoration magnifique. Les tables étaient entourées de petits bassins d’eau c’était vraiment jolie !

Je me suis présentée puis nous avons discuter tous ensemble. Ils sont vraiment tous super gentils! Le tonton d’Hibiki est très drôle il m’a bien fait rire.

Ils étaient tous très impressionnés par mon niveau de japonais, et j’ai débloqué dans la foulée un nouveau compliment :
« Tu tiens vraiment bien tes baguettes ! »
Il faut croire que c’est une partie de l’étiquette japonaise très importante pour eux.
Je leur ai alors expliqué que j’avais appris depuis petite chez moi, car ma mère les utilisais et que je voulais faire pareil, j’ai aussi parler de mes origines, et ils étaient tous super impressionnés c’était mignon à voir leurs réactions ! Ils sont vraiment super gentils.

J’ai appris aussi que la tante d’Hibiki avait elle aussi un peu étudier le français auparavant !

Pour le repas, je ne savais pas mais c’était un repas sous forme de « course » avec plusieurs plats décidé selon un menu prédéfinis.

En tout il y en a eu au moins 8 différents, et au début ils arrivaient tellement vite que je n’ai pas eu le temps de prendre de photos, mais voici ce que j’ai pu photographier :

Il faut juste pas me demander les noms, car je ne m’en souviens plus du tout ! Mais c’était bon !

Après ce bon repas, j’avais encore une fois bien mangé ! J’ai quand même demandé à Hibiki de m’aider sur certains plats car je n’avais plus faim.

Après ça, le père d’hibiki nous a emmener voir la baie de Yokohama, incroyable !

Voyez plutôt :

C’était vraiment magnifique et en même temps ça nous a fait la petite balade digestive !

Au milieu de la promenade on a eu un petit flippe, car Hibiki ne trouvait plus son téléphone…au final il était dans la voiture donc tout est bien qui finit bien !

Puis son père nous a ramené et voici la fin de cette petite journée !

On va peut être aller à un petit Izakaya aussi mais rien n’est sûr ! Je vous tiens au courant!

En attendant… à suivre dans le prochain épisode !!